Cross-sectoriel
Livre Blanc Alcimed – HEALTHY AGEING
Le vieillissement de la population est un phénomène mondial. Il s'intensifie dans la région Asie-Pacifique, étant la région du monde où il est le plus rapide. L'accroissement de la ...
Les consommateurs intègrent de plus en plus leurs préoccupations sanitaires et environnementales dans leurs habitudes ; les cosmétiques ne sont pas épargnés. En effet, l’engouement autour de la « clean beauty » de la part notamment des millennials s’accentue et nourrit un besoin de transparence vis-à-vis des produits de beauté. Les industriels et les retailers y répondent activement… ou de manière passive. Alcimed revient sur 4 initiatives phares portées par des start-ups, associations ou acteurs historiques, qui visent à éclairer les consommateurs dans leur choix.
Ces applications ont été créées par des développeurs ou des créateurs d’applications dans des start-ups, qui ont compris que la transparence des produits cosmétiques était un marché à saisir. Par exemple :
L’UFC Que Choisir a lancé en mars 2018 l’application QuelCosmetic qui mise sur l’interactivité avec les consommateurs. Ces derniers peuvent envoyer la photo d’un produit non répertorié qui sera évalué et intégré dans les jours suivants. Le classement des ingrédients en indésirable repose sur des études issues d’organismes reconnus et indépendants.
QuelCosmetic note sous forme de pictogramme et de code couleur – vert pour les produits sans risque et rouge pour les produits à risque. De plus, les résultats sont segmentés en plusieurs catégories de populations : adultes, enfants / adolescents, bébés et femmes enceintes.
Certains industriels proposent de mettre à disposition eux-mêmes les informations concernant leurs produits via leurs propres outils :
Les distributeurs se mettent à la clean beauty avec une offre de produits tout en prônant la transparence :
Que ce soit pour informer, éduquer ou rassurer les consommateurs, la clean beauty répond à une demande croissante de transparence des produits. Toutefois, les différences de méthodes d’évaluation ou encore le possible manque de fiabilité des données alimentant les nombreuses initiatives peuvent mener à des résultats variables d’une initiative à l’autre ou potentiellement imprécis. En l’absence actuelle de standard ou de contrôle par des organismes accrédité de ces initiatives, le regard critique des consommateurs est donc de mise afin que ceux-ci se fassent leur propre opinion selon les résultats proposés.
Ce sujet vous intéresse ? Découvrez nos réalisations de conseil en évaluation d’opportunités et étude de marché en cosmétique !
A propos de l’auteur
Sonia, Consultante Senior dans l’équipe Cosmétique & Luxe d’Alcimed en France
ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
ANSES : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
CSSC : Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs
CIRC : Centre international de recherche sur le cancer